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Pourquoi je ne crois pas au bonheur ?

Dernière mise à jour : 24 août 2021

Bonjour à tous et à toutes et bienvenue sur mon premier article LTA !


Je suis Mannel, j’ai 23 ans et je suis une vraie passionnée de spiritualité et d’ésotérisme.

Je passe le plus clair de mon temps libre à me documenter sur le développement personnel et c’est pour ça qu’aujourd’hui, j’ai décidé de vous parler de l’une de mes notions préférées : le bonheur.



Être heureux. Trouver le bonheur. N’est-ce pas là le but ultime de l’humanité ?

Nombreux sont les religions et les concepts philosophiques qui mettent en lumière cette notion de bonheur. Dans l’imaginaire, cela correspondrait à l’atteinte d’un état d’esprit final qui nous permettrait à tous et à toutes de ne plus jamais revivre aucune souffrance.


Je suis presque certaine que vous aussi, vous êtes à la recherche du bonheur, n'est-ce pas ?

Et si je vous disais que moi, le bonheur je n’y crois pas.

Oui, je sais, pour l’optimisme on repassera. Mais, pas de panique, vous comprendrez où je veux en venir dans cet article.



VIVRE SANS SOUFFRANCE, EST-CE RÉELLEMENT POSSIBLE ?


Par définition, le bonheur implique une absence de souffrance.

Cependant, je crois profondément que si nous sommes aujourd’hui ici sur Terre à vivre notre vie humaine, c’est pour expérimenter sa dualité.

La souffrance en fait partie.

Avez-vous déjà réussi à passer deux semaines, en mois, trois mois, sans ressentir de souffrance quelconque ? Aussi minime soit-elle.


Je peux vous dire que moi, non.

Par exemple, tous les mois, quand le moment sacré de mes règles arrive, je souffre. Pourtant, je ne l’ai pas choisi. Elles se sont imposées et j’ai dû faire avec.

Est-ce que cela voudrait dire qu’en tant que personne réglée je suis condamnée à ne jamais être heureuse ? Non.

Bien sûr que non.


Je pense simplement que l’Humain est fait pour ressentir de la souffrance autant qu’il est fait pour ressentir de la joie. C’est cette dualité qui, selon moi, manque au concept du bonheur comme on la connaît.



POURQUOI LE BONHEUR EST UNE QUÊTE SANS FIN ?


Le bonheur, comme nous l’avons expliqué plus haut, ne peut pas se ressentir sur une durée infinie. Nous finissons alors généralement par rechercher ce bonheur un peu comme un but finale dans notre vie, tout en pensant que le jour où nous atteindrons ce bonheur, alors tout ira pour le mieux et nous aurons le droit à ces fameux happy-ending, typique des films américains.

C’est fondamentalement ça mon problème avec le bonheur.


Cette pensée, dont je vais parler, est fondée sur le travail du philosophe Schopenhauer (qui peut évidemment comme toute pensée être critiquée), lui-même s'étant basé sur certaines croyances du bouddhisme.

Courir après le bonheur, c’est se condamner à ressentir insatisfaction et inquiétude.


Pourquoi ?

Parce que trouver le bonheur, dans notre société, cela signifierait répondre à nos désirs (en obtenant cette maison dont on a toujours rêvé, obtenir le travail pour lequel on a travaillé toute notre vie, etc.). Mais les désirs sont éphémères.

Une fois qu’ils sont remplis, de nouveaux désirs apparaissent, et c’est vrai que peut-être pendant l’espace de quelques instants nous nous sommes sentis comblés.


Néanmoins, c'est toujours de courte durée.

C’est à ce moment-là que nous allons ressentir ces sentiments d’insatisfaction et d’inquiétude. Nous aurons la sensation de ne pas avoir réussi à atteindre le bonheur, puisqu’il n’aura été qu’éphémère.



Alors, est-ce que cela veut dire que nous sommes condamnés à vivre dans la souffrance tous les jours ? Non, bien-sûr que non.

Je pense que le plus important, c’est de ressentir toutes les émotions qu’elles soient négatives ou positives.

Profiter dans l'instant des moments qui nous comblent, même s’ils ne durent pas. Profiter des moments où nous rions à en perdre haleine et se laisser submerger par les moments où nous avons l’impression que le monde s’effondre sur nous.



CONCLUSION


Je crois que nous n’avons pas besoin du bonheur pour nous sentir heureux.

Nous avons juste besoin de ressentir, le bon comme le mauvais.

Mais, entre nous, peu importe comment vous souhaitez appeler ces moments-là. Si pour vous, c’est ça le bonheur, alors allez-y.

L’essentiel, c’est de le ressentir et de ne pas se concentrer sur la simple quête de celui-ci.


Cet article a été écrit par Mannel (@man.zzle).

 

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